Par Clémence

Un retour attendu : ‘Death Is Home’

Aïsha Devi, connue pour son approche singulière de la musique, revient avec son nouvel album ‘Death Is Home’, une œuvre personnelle qui marque une étape importante dans son parcours artistique. Après ‘DNA Feelings’ en 2018, cet album plonge l’auditeur dans un univers où les textures cybernétiques et les rythmes transformateurs créent un espace sonore à la fois étrange et fascinant.

La quête personnelle de Devi

‘Death Is Home’ est plus qu’un simple album ; c’est le reflet de l’évolution personnelle de Devi. Ayant grandi dans un environnement d’isolement et d’abus, elle utilise la musique comme un moyen de guérison, transformant son passé en une réalité alternative. La découverte du destin de son père, le batteur népalais B.K. Gurung, ajoute une dimension émotionnelle profonde à cet album.

Franchir les frontières sonores

Chaque piste de l’album, de ‘Not Defined by the Visible’ à ‘Azoth Eyes’, offre une immersion dans un monde où la gravité est remplacée par la musique. Devi manipule sa voix et les sons pour créer une expérience qui défie la perception traditionnelle de la musique.

Une invitation au voyage intérieur

Dans ‘Lick Your Wounds’, Devi partage ses traumatismes les plus intimes, les apaisant avec des rythmes rituels et des mélodies mélancoliques. Ses paroles offrent une invitation à quiconque est prêt à suivre ses signaux, à explorer les frontières entre la naissance et la mort.

Collaboration et innovation

La collaboration avec l’expérimentateur club kenyan Slikback sur ‘Dimensional Spleen’ montre la capacité de Devi à s’associer à d’autres artistes pour créer des œuvres à la fois accessibles et profondément réfléchies.