Devendra Banhart Flying Wig

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Pochette de Flying Wig de Devendra Banhart sur Écho Éclectique

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Les origines de « Flying Wig » : un refuge dans les bois

Touché profondément par les aléas de la vie, Devendra Banhart semblait avoir perdu sa capacité à s’exprimer. Avec « Flying Wig », son onzième opus, il a su métamorphoser son désespoir en gratitude, ses blessures en pardons et son chagrin en éloges. Fuyant l’effervescence de Los Angeles, il s’est immergé dans le calme d’un canyon à Topanga, portant avec lui les prémices de cet album.

Une harmonie inattendue : la fusion du folk et de la city-pop

Contrairement à ses créations antérieures, « Flying Wig » se distingue par sa capacité à marier le folk à des sonorités city-pop, le tout teinté de l’influence de Brian Eno. Le studio, autrefois appartenant à Neil Young et niché au cœur d’une forêt de pins et de séquoias, a vu naître un son résolument moderne, flirtant avec les paradoxes.

L’empreinte incontestable de Cate Le Bon et l’influence Eno-esque

L’association avec Cate Le Bon constitue le cœur de cet album. Leur « amitié inestimable » se traduit par une symphonie électronique, à la fois organique et chaleureuse. Leur objectif était bien défini : faire émaner l’émotion brute d’un synthétiseur. Avec la participation active de Cate à de nombreux instruments, le résultat est une véritable immersion émotionnelle.

Une équipe de collaborateurs minutieusement choisie pour un son distinctif

Ce projet n’aurait pas été le même sans la contribution de talents tels que Nicole Lawrence, Todd Dahlhoff, Greg Rogove et Euan Hinshelwood. Chaque mélodie, chaque son a été pensé avec soin, avec à la manœuvre Samur Khouja pour le mixage. À travers cette œuvre, Banhart semble avoir retrouvé une liberté sans pareille.

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