Par Sébastien

Le monde était en attente depuis la montée énigmatique de Ghostwoods en 2020. Dans « My Neon », James Lees, cerveau créatif derrière le projet, brouille une fois de plus les lignes entre l’expérimentation sonore et une émotion brute. Les mélodies se mélangent à l’ambiance, chaque piste présentant une invitation à la contemplation.

On commence avec « Dreamless », une pièce épique qui semble défier le temps lui-même, avec ses 8 minutes de mélodies sereines qui fusionnent en une symphonie aérienne. « Saturnine » et « Liminal », quant à elles, rappellent les moments fragiles que l’on rencontre souvent dans l’isolement – un rappel poignant des origines du projet.

Mais l’âme de « My Neon » repose peut-être sur « Brighter Now », un morceau qui monte en crescendo, invitant à un voyage émotionnel, avant d’atterrir doucement avec « Terminus ». « Terminal Bliss » et « Brighter Now » offrent des interprétations raffinées, adaptées à un public qui pourrait rechercher une écoute plus directe.

Il est clair que James a adopté une approche plus libre en studio, nous offrant des compositions à la fois intrinsèquement liées par des motifs musicaux et pourtant distinctement uniques dans leur identité. Chaque piste semble être une exploration, une découverte de ce que peut être Ghostwoods.

En fin de compte, « My Neon » n’est pas seulement un album, c’est une expérience. Un voyage dans l’âme d’un artiste qui repousse sans cesse ses limites, tout en nous invitant à faire de même.