The Kills God Games
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Un jeu divin sur des cordes célestes
La scène s’ouvre sur un duo mythique, The Kills, dans une atmosphère électrisée de révélations musicales. Avec leur dernier opus, God Games, ils ne se contentent pas de marcher sur les eaux tumultueuses de la musique rock ; ils y dansent, défiant les vagues avec une grâce rebelle.
Quand les guitares se mettent au piano
Des mélodies qui font le grand écart entre les racines du blues et une modernité assumée : Jamie Hince échange ses six cordes pour les ivoires d’un piano, dévoilant une texture sonore insoupçonnée, tandis qu’Alison Mosshart, avec sa voix incendiaire, nous livre des hymnes où chaque parole semble être une prière exaucée.
Une messe enregistrée en terre sacrée
Dans l’antre d’une vieille église, sous la houlette du producteur Paul Epworth, The Kills enregistrent ce qui semble être la bande-son d’une cérémonie païenne, un rituel où l’ancien et le moderne se côtoient dans un respect mutuel.
Des hymnes qui défient le ciel
Chaque piste est un pilier sur lequel repose la voûte de ce temple sonore. De New York à Going to Heaven, en passant par Love and Tenderness, le duo transcendent les genres et les attentes, offrant une célébration rock à laquelle il est difficile de ne pas se convertir.
La résurrection après sept ans de silence
Sept ans. C’est le temps qu’il a fallu attendre pour que ce duo, tel un phénix, renaisse de ses cendres avec une vision renouvelée. God Games n’est pas seulement un album, c’est une renaissance, un défi à l’éphémère dans un monde où la musique est souvent consommée puis oubliée.
Dans cet espace sacré que crée The Kills, les écoutes se succèdent et se transforment en expériences quasi-religieuses, où la foi dans le rock’n’roll est non seulement restaurée, mais renforcée. C’est le miracle de God Games, la réponse fervente à une prière que l’on ignorait avoir murmurée.