Par Clémence

Une rencontre avec le noir et le lumineux : l’album Zigoku de 99LETTERS

En novembre dernier, la scène musicale mondiale a été témoin de la sortie de Zigoku, un album révolutionnaire du musicien japonais acclamé 99LETTERS. Cet opus, une fusion audacieuse de techno sombre et de design sonore quasi-industriel, marque une étape significative dans la carrière de l’artiste.

Un tissage sonore complexe et poignant

99LETTERS, de son vrai nom Takahiro Kinoshita, nous offre avec Zigoku une œuvre chargée d’émotions et de textures. L’album, décrit comme possédant des arrangements « ultra-texturés qui dégagent une puissance tranquille », captive l’auditeur dans un paysage sonore déformé avant de s’évaporer sans fanfare.

Un hommage à la tradition japonaise réinventée

Le travail de Kinoshita sur cet album se concentre sur la transformation de l’adn des instruments traditionnels japonais, en construisant quelque chose de nouveau sans perdre leur essence fondamentale. C’est une démarche qui célèbre et réinvente la richesse culturelle du Japon.

Thématiques de vie, de mort et de dualité

99LETTERS explore des thèmes profonds comme la vie, la mort, et la dualité morale de l’être humain. Il déclare que cet album représente « le monde de la mort qu’il désire », un commentaire énigmatique sur les complexités de l’existence et la morale dans l’ère contemporaine.

Un voyage à travers Zigoku : Piste par Piste

Chaque piste de l’album offre une expérience unique. De la techno dantesque de ‘Fue’ aux échos d’abattoir de ‘Ousyou’, l’album se déplace à travers une variété de paysages sonores, alliant électronique et acoustique avec une cohérence interne remarquable.

Un monde sonore à explorer

En résumé, Zigoku de 99LETTERS est une œuvre d’art complexe et captivante qui invite les auditeurs à explorer son monde sonore riche et nuancé. C’est un album qui mérite d’être écouté et réécouté, révélant de nouvelles dimensions à chaque écoute.